jeudi 28 avril 2011

SAN MARTIN et BOULOGNE

Boulogne-sur-Mer est une ville du département du Pas-de-Calais qui compte 45.000 hab, à quelques kilomètres de Calais et du Tunnel sous la manche. Outre son activité maritime (1er port de pêche de France et 1er Centre européen de transformation de la pêche), c’est aussi une sous-préfecture et une ville chargée d’art et d’histoire (Romains, Napoléon et San Martin). Jose de San Martin s’y est installé en 1848 avec sa fille Mercedes car il allait prendre un bateau pour Londres et il a eu le coup de foudre pour ce petit port de pêche tranquille. Il y vécut paisiblement et y mourut le 17/08/1850.

Parmi les monuments répertoriés de Boulogne : Château, Basilique, Beffroi, Hôtel de ville … mais aussi la « Casa San Martin » et la statue équestre du Général, véritables liens franco- argentins.

Ainsi les Boulonnais honorent ce héros argentin de nombreuses façons :
- Relations et échanges culturels et scolaires avec la Ville de La Plata.
- Centre Historique San Martin. On donnait un prix autrefois dans les Collèges de la Ville de Boulogne aux élèves en testant leurs connaissances sur l'Argentine.
- La venue fréquente depuis l’Argentine du voilier-école « Libertad » donne lieu à des défilés et réjouissances.
- Statue équestre de San Martin en 2009.
- La Ville de Boulogne édite des plaquettes et a réalisé une remarquable vidéo sur San Martin. Son maire, Frédéric Cuvellier a fort justement reçu une distinction par la Présidente Christina Kirchner.

Enfin, on notera qu’en Argentine on retrouve mention de Boulogne-sur-Mer sur les billets de banque à l’effigie de San Martin. Une commune du grand Buenos Aires, et de nombreuses rues dans les villes argentines, portent le nom de Boulogne-sur-Mer.

Au-delà de Boulogne, à Paris une station de métro porte le nom « Argentine », fin novembre 2011, seront organisées deux « semaines argentines » , preuve de l’intérêt croissant des Français pour ce pays qu’ils désirent de plus en plus visiter.
Joseph MELUL

SAN MARTIN, le « Libertador »

Les Argentins sont profondément patriotes et rendent hommage à leurs grands hommes au travers de plaques commémoratives, noms de rue ou ville. Le plus prisé est certainement Jose de San Martin, le « De Gaulle argentin » surnommé «Padre de la Patria » (Père fondateur de la Patrie) ou « Libertador » (Libérateur de la domination espagnole).

1778 : Naissance à Yapeyu, Mission Jésuite des Guaranis en Argentine
1885-1804 : Etudes militaires en Espagne
1808 : Il combat Napoléon aux côtés des Espagnols
1812 : Retour à Buenos Aires, création du régiment des Grenadiers à cheval
          (ceux qui veillent son tombeau dans la Cathédrale)
1813 : Victoire de San Lorenzo et libération de l’Argentine puis Indépendance (9 juillet 1816)
1817: Franchissement de la Cordillère des Andes (image glorieuse) puis libération du Chili et du Pérou
1824 : Quitte l’Amérique du Sud pour l’Europe car ne veut pas s’engager politiquement. Périple Bruxelles, Londres, Paris puis Boulogne-sur-mer  (Pas-de-Calais, France)
1850 : meurt à Boulogne-sur-mer.

On peut observer le désintéressement de ce militaire vis-à-vis du pouvoir politique dont il facilita le rétablissement et qu’il respecta.
A l’inverse, les Argentins l’ont un peu oublié suite à son exil, allant jusqu’à omettre de lui verser sa pension de militaire. Sa propre vie fut marquée par la modestie et une vraie rigueur morale. Depuis sa mort, il est honoré, non seulement en Argentine, Chili et Pérou, mais aussi dans les Amériques et en Europe où il s’exila. De nombreuses statues équestres le représentant en Général sont observables à travers du monde (Amérique du Sud, New-York, Bruxelles… et Boulogne-sur-Mer) où il mourut.   Joseph MELUL

Lionel MESSI, l’argentin qui secoue le football espagnol

Hier 27 avril à Madrid, le Real Madrid était opposé au Barça (Barcelone) en demi-finale de la Ligue des Champions Européens. La fête s’annonçait grandiose : stade Bernabeu en liesse avec deux équipes et entraîneurs parmi les meilleurs au monde, des bancs de remplaçants -surtout pour le Real- composés des meilleurs internationaux et à quel prix !

L’Argentin Lionel Messi irradia la rencontre. Comment un tel petit bonhomme est-il devenu le plus grand joueur au monde ? Une technique individuelle époustouflante, un esprit d’équipe sans faille et, enfin, une abnégation qui le conduit à attendre les moments opportuns (surtout dans le dernier ¼ d’heure) pour marquer des buts !


Ce fut encore le cas, cette fois, puisque les deux seuls buts du match furent son œuvre. Certes, il marque le premier but à bout portant sur un centre au cordeau de son ailier droit, mais le second but est un but d’anthologie qui élève son auteur au rang de Maradona et de Pelé. Parti seul, avec devant lui 4 madrilènes, il parvient à se débarrasser de ses adversaires en changeant de direction à chaque poussée de la balle. Il termine son action en croisant au maximum son tir avec son pied droit, laissant le gardien madrilène Casillas impuissant et écœuré !!

Le monde du football peut s’enorgueillir de posséder un tel joueur, de surcroît très fair-play et jamais brutal. L’Argentine pourra compter sur cette étoile de 24 ans à peine à la prochaine Coupe du Monde 2014 au Brésil : un modèle pour tous ses enfants qui arborent son nom sur les tee-shirts aux couleurs bleue et blanche avec un Soleil triomphant !

Né le 24/06/1987 à Rosario de Santa Fe, l’argentin a émigré à 13 ans avec ses parents à Barcelone, où il a vite été repéré par le Barça comme un footballeur exceptionnel, malgré ses problèmes de croissance qui lui valent le surnom de « puce » (pulga).

Joseph MELUL

lundi 25 avril 2011

Week-end de « Semana Santa » en Argentine

Pâques, une date importante pour la religion et le tourisme.

Sur le plan religieux, la semaine sainte (Semana Santa) correspond aux fêtes de Pâques pour les chrétiens, donc la mort de Jésus sur la croix. L'Argentine reste très croyante, notamment en province. Beaucoup sont donc allé à la messe, certains ont réalisé des reconstitutions de la crucifixion, certains ont fait carême…d’autres ont mangé des œufs en chocolat.



Sur le plan touristique, le week-end de Semana Santa se révèle le plus générateur de déplacements, car le vendredi est férié pour tous, et le jeudi férié dans les écoles, le secteur public, les banques et de nombreuses entreprises. Comme c’est la fin de l’été, on profite d’un des derniers week-ends en plein air, ce qui se traduit par une affluence exceptionnelle chez tous les acteurs de la chaine touristique : vols, bus, routes, hôtels, restaurants …

Destinations variées : bord de mer, campagne, ou simplement déplacements familiaux. Voici quatre jours ou il vaut mieux réserver bien à l’avance et ou les prix grimpent ostensiblement ...

Philippe MELUL