Les Argentins sont profondément patriotes et rendent hommage à leurs grands hommes au travers de plaques commémoratives, noms de rue ou ville. Le plus prisé est certainement Jose de San Martin, le « De Gaulle argentin » surnommé «Padre de la Patria » (Père fondateur de la Patrie) ou « Libertador » (Libérateur de la domination espagnole).
1778 : Naissance à Yapeyu, Mission Jésuite des Guaranis en Argentine
1885-1804 : Etudes militaires en Espagne
1808 : Il combat Napoléon aux côtés des Espagnols
1812 : Retour à Buenos Aires, création du régiment des Grenadiers à cheval
(ceux qui veillent son tombeau dans la Cathédrale)
1813 : Victoire de San Lorenzo et libération de l’Argentine puis Indépendance (9 juillet 1816)
1817: Franchissement de la Cordillère des Andes (image glorieuse) puis libération du Chili et du Pérou
1824 : Quitte l’Amérique du Sud pour l’Europe car ne veut pas s’engager politiquement. Périple Bruxelles, Londres, Paris puis Boulogne-sur-mer (Pas-de-Calais, France)
1850 : meurt à Boulogne-sur-mer.
On peut observer le désintéressement de ce militaire vis-à-vis du pouvoir politique dont il facilita le rétablissement et qu’il respecta.
A l’inverse, les Argentins l’ont un peu oublié suite à son exil, allant jusqu’à omettre de lui verser sa pension de militaire. Sa propre vie fut marquée par la modestie et une vraie rigueur morale. Depuis sa mort, il est honoré, non seulement en Argentine, Chili et Pérou, mais aussi dans les Amériques et en Europe où il s’exila. De nombreuses statues équestres le représentant en Général sont observables à travers du monde (Amérique du Sud, New-York, Bruxelles… et Boulogne-sur-Mer) où il mourut. Joseph MELUL
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